[Avis] – Final Fantasy XVI

  • Développé et édité par Square Enix
  • Sortie le 22 juin 2023 sur Playstation 5
  • Prix : 79,99 €

Conditions du test : cet avis est rédigé à partir d’un code fourni par LU 6.1. Le jeu a été terminé avec la totalité des quêtes annexes en 60h, en mode Performance. Une seconde partie a été entamée (6 heures au compteur) en difficulté Fantaisie Finale. 80% des trophées ont été obtenus.

Depuis son annonce en décembre 2020, impossible d’avoir échappé à Final Fantasy XVI. La sortie d’un nouvel opus d’une licence devenue iconique (lancée comme bouée de sauvetage par Square, au bord de la faillite) est toujours sujette à nombre de débats houleux et critiques acérées, décortiquant la moindre information. Si je ne partageais pas l’emballement d’une partie des joueurs et des joueuses, je ne pouvais nier que les quelques trailers vus étaient sublimes. C’est un fait que je ne peux pas retirer à Square Enix : la qualité technique de leurs productions.

Les débats ont repris dès que Final Fantasy XVI a été présenté comme un action-rpg, relançant ce besoin compulsif que le prochain opus soit du J-RPG tour par tour alors que le système de jeu au sein de la licence a changé sans cesse et que le tour par tour n’y est plus depuis une dizaine d’années (voire plus). Si j’aime beaucoup Final Fantasy Tactics, qu’un opus ne soit pas un tactical ne me dérange pas. La licence n’a eu de cesse d’évoluer et changer comme on a pu le constater avec Final Fantasy Pixel Remaster. J’entrerais plus en détails sur ce point plus tard dans le test mais, pour ma part, Final Fantasy XVI est un hommage vibrant à ce qui caractérise justement la saga de Square Enix.

La vidéo se situe juste après l’introduction (accessible via la démo).

Un contexte géopolitique abordable

La fantasy a toujours pris de multiples formes différentes au sein de la licence avec des univers pouvant approcher le steampunk (Final Fantasy VI), le dieselpunk (Final Fantasy VII) ou le medieval-fantasy comme ce fut le cas avec les tous premiers opus. Final Fantasy XVI renoue avec cette tradition avec tout un contexte rapprochant celui-ci de la dark fantasy. Il est à noter que c’est le premier opus de la série à se voir attribuer un PEGI 18 et à raison. L’hémoglobine et la nudité sont tous deux présents au sein des cinématiques.

Si la magie est omniprésente elle représente à la fois un bienfait et un fléau. Toute personne peut en user à l’aide de fragments de cristaux pour allumer un feu, conserver des aliments en les congelant. De plus gros cristaux sont attachés à des puits pour produire de l’eau pour tout un village. Parfois, une personne (nommée Pourvoyeur) peut utiliser la magie sans requérir de cristal comme si l’Éther coulait dans ses veines. Un Pourvoyeur est voué à devenir un esclave, traité comme une bête de somme. Dans certains royaumes, il est même considéré moins bien qu’un être vivant.

Le continent entier est divisé entre plusieurs royaumes, suscitant de multiples conflits pouvant mener à des invasions et massacres de population. Tout cela pour posséder les Cristaux-Mères, gigantesques amas d’Éther assurant la subsistance de la population. Et, surtout, ils semblent être le seul rempart face au Fléau, une curieuse manifestation environnementale. Au sein d’une zone touchée par le Fléau, l’Éther disparaît, détruisant ainsi toute faune et flore. Une terre touchée par le Fléau est une terre morte, stérile.

La magie s’exprime aussi à travers les Émissaires. Ces personnes sont liées à un des Primordiaux existant en ce monde, véritable divinité aux pouvoirs gigantesques. Il en existe huit, chacun lié à un élément (eau, terre, feu, glace, foudre, vent, lumière et ténèbres). Certains royaumes usent de leurs Émissaires comme arme de guerre pour tenir tête à leurs ennemis, voire les décimer.

Au sein de tout ce mic-mac, Clive Rosfield officie en tant que Gardien pour son jeune frère, Joshua, tous deux fils de l’archiduc de Rosalia. Joshua n’est autre que l’Émissaire de Phénix, un héritage familial auquel Clive a échappé pour une raison inconnue. Ayant reçu la bénédiction du Primordial, à défaut de sa puissance, l’ainé veille sur son cadet et l’aide à supporter le poids du rôle qui lui est confié. Malheureusement, une intrigue politique va amener Joshua à mourir sous les yeux de son aîné, impuissant. L’Archiduché de Rosalia finit aux mains de l’empire ayant commandité le coup d’Etat. Clive devient esclave de cet ennemi en tant que Pourvoyeur. De cette nuit de cauchemar, Clive retiendra la présence d’un autre Emissaire du feu qu’il va se jurer de détruire pour venger la mort de Joshua.

Une succession d’évènements vont mener Clive à croiser la route de Cid, individu tenant un Repaire où les opprimé(e)s se rassemblent, comme les Pourvoyeurs. L’homme cherche à établir une société égalitaire, quitte à se mettre certains individus à dos.

Riche est l’univers de ce seizième opus qui va distiller des intrigues géopolitiques tout le long de son avancée avec mouvements de troupes, coalitions, trahisons et autres surprises. Afin de ne pas perdre joueurs et joueuses, le studio a placé deux éléments. D’une part, un PNJ qui, au sein du Repaire qui vous sert de hub, résumera chaque grande étape du conflit mondial avec cartes évolutives et même l’ensemble des personnages et des liens qui les unissent. Et si vous avez un trou de mémoire lors d’une cinématique, faites pause (merci les pauses dans les cinématiques !) et appuyez sur le pavé tactile. Vous aurez quelques entrées d’encyclopédie sur les personnages et éléments présents à l’écran. Ça n’a l’air de rien mais cela permet de se replonger dans le récit facilement.

Je n’en dirais pas plus concernant l’intrigue pour, bien évidemment, ménager la surprise. Les comparaisons à Game of Thrones se feront durant votre partie au moins une fois, voire plus. Cela s’explique aussi via la similitude de genre à laquelle se range les deux œuvres : un univers comportant de la magie (de manière plus exposé dans Final Fantasy XVI) avec moult manipulations politiques à travers plusieurs royaumes. Surtout l’histoire se déroule sur une longue durée. Si on commence l’introduction avec un Clive adolescent, on le retrouve ensuite dans la vingtaine, puis proche de la trentaine. Ce qui permet de montrer un univers qui évolue dans le temps avec de profonds bouleversements. La fin m’a surprise (dans le bon sens du terme), le jeu allant jusqu’au bout de son idée : un final bouleversant.

Des écueils d’écritures sur certains personnages

Là où d’autres Final Fantasy tâchent de créer de l’empathie sur le protagoniste central et ceux qui l’entourent, Final Fantasy XVI reste la quête de Clive avant tout. On n’a pas droit à de longs périples dédiés à nos compagnons de route. Même s’il existe des quêtes secondaires qui permettent de développer le background de vos allié(e)s, cela reste très léger comparé à ce qu’on a pu connaître sur d’autres épisodes de la licence.

Ce qui arrive au Repaire et à ses occupants touche surtout Clive, car il est le personnage central de cet opus. En le faisant évoluer sur différentes étapes charnières (adolescence, vingtaine et trentaine) Square Enix a permis de concevoir un héros dont l’évolution physique et psychologique est cohérente. Clive ne sombre pas dans un archétype de héros du studio : celui du personnage qui porte le fardeau du monde, renfermé sur lui-même et refusant de se lier aux autres. Son expérience l’amène à s’intéresser au projet de Cid qui est de concevoir une société juste pour tout le monde. Lorsqu’il était Gardien de l’Émissaire du Phenix, il se montrait déjà sensible à la cause des Pourvoyeurs. Clive est une personne pétrie de bonnes intentions mais qui a du s’endurcir suite à ce qu’il a vécu, et qui ne se pardonne pas de ne pas avoir su sauver son cadet.

Il est rare qu’un personnage principal d’un Final Fantasy me touche (je préfère souvent un membre de l’équipe, voire un antagoniste). Mais Clive a su me plaire aussi bien par son charisme que sa volonté d’avancer et de tendre la main. Il n’est jamais moralisateur et saura dépasser le cap de la vengeance. Et un personnage principal qui a plus de vingt ans c’est si rare dans un Final Fantasy que ça fait du bien.

A contrario, l’écriture des personnages féminins laisse à désirer. Du moins, je pense à deux personnages notables. C’est même encore plus déroutant que l’écriture pêche sur celles-ci alors que des PNJs, à côté, dépeignent des femmes indépendantes, sachant se faire respecter et sans être soumises à un homme.

Ceux et celles ayant joué à la demo auront fait la rencontre de Benedikta, une commandante de l’armée Valoed. Son introduction l’a dépeint comme une femme de pouvoir mais, surtout, sexualisée que ce soit dans sa façon de se mouvoir, la tenue moulante ou encore son attitude envers Hugo, son amant.

L’introduction d’un personnage peut jouer sur des idées reçues pour mieux surprendre ensuite, donc je me laissais le bénéfice du doute. Malheureusement, Benedikta n’aura droit qu’à un développement reprenant tous les poncifs et ne permettant pas au personnage d’évoluer. Derrière la femme manipulatrice se terre une amoureuse transie qui n’a jamais supporté que l’homme qu’elle aimait se soit éloignée d’elle. Une fois dépossédée de sa puissance, Benedikta n’est plus qu’une enfant pleurnichant sur son sort et se retrouvant à deux doigts d’être violée par des malfrats (seule scène du genre, heureusement, mais on aurait pu s’en passer). Le personnage aurait pu être intéressant avec un tout autre traitement. J’aurais préféré voir la figure d’une louve blessée mais fière, plutôt que de la transformer en une enfant fragile et sans défense.

Jill est une autre preuve d’un personnage qui aurait dû profiter d’une meilleure écriture. Amie d’enfance de Joshua et Clive, elle a vécu auprès d’eux suite à une alliance politique (rappelant une tradition bien réelle d’envoyer un de ses enfants chez l’allié(e) pour s’assurer de sa fidélité). Clive la retrouve par hasard alors que sa mission le mène à retrouver l’Émissaire de Shiva. Sauvant la jeune femme, Clive et Jill vont ainsi renouer et s’entraider. Quelques scènes viennent souligner la tension romantique qui se dessine entre les deux, peu à peu.

Jill a droit à tout un pan de scénario où elle va se venger de ce qu’elle a subi lors de son emprisonnement au sein du Royaume de Fer, pays l’utilisant comme arme de guerre. Un élément fort bienvenue qui permet à la jeune femme de s’émanciper de cette part de son passé. Néanmoins, la plupart du temps Jill demeure l’amie d’enfance devenue le love-interest du personnage principal et surtout celle à sauver et préserver. Une scène d’intimité a lieu vers la fin du jeu entre Clive et Jill, extrêmement touchante. Mais, à côté, Jill ne brillera pas autant que lors de son arc de vengeance. Ce qui est bien dommage.

Alors que les PNJ comportent, comme je l’ai mentionné, de nombreuses femmes qui gèrent leurs propres commerces, possèdent une indépendance, voire un poids de décision au sein de la communauté. C’est bien dommage que Benedikta et Jill n’aient pas profiter d’une écriture pareille.

Un hommage à la licence

Malgré tout, Final Fantasy XVI demeure un excellent opus qui puise dans le lore commun de la licence pour rédiger sa propre légende. Difficile de nier la filiation avec la présence des cristaux, et celles des Primordiaux dont les figures reprennent celles des invocations. On aimerait même en voir plus que les huit déjà présents (enfin sept, l’un d’eux n’est pas visible durant le jeu). Mais ce choix trouve aussi sa logique dans la scène d’épilogue venant jeter tout un éclairage différent sur l’opus.

Le bestiaire reprend celui de la licence avec des figures iconiques qu’on se plait à retrouver. Après quelques gobelins, Clive se retrouve rapidement face à un Morbol, créature tentaculaire à l’haleine fétide. Peu à peu, les ennemis se font plus violents dévoilant des chimères, béhémots, ou encore des ahrimans, ces gros yeux volants. Des contrats vous indiquent des cibles d’élite à occire, certaines d’entre elles opérant un clin d’oeil sur le bestiaire de Final Fantasy comme Atlas, une armure gigantesque que vous avez déjà du connaître sous le nom de l’Équarisseur. Par contre, désolé, pas de Pampa ou de Tomberry. Mais les Chocobos et un Mog sont de la partie, c’est toujours ça de pris !

Masayoshi Soken signe la composition de ce seizième opus et a déjà officié sur le quatorzième volet. Ceux qui, comme moi, se sont essayé au MMO reconnaitront quelques pistes musicales comme celles se déclenchant lorsqu’on accepte une quête secondaire. Cela change de Nobuo Uematsu mais s’accorde parfaitement à l’ambiance du titre. On a droit à des pistes vocales, avec chœurs, lors des confrontations contre les Primordiaux ce qui renforce la démesure des combats. Par contre la musique se montre épique même lors de simples affrontements, ce qui dénote lorsque les ennemis ne sont que quelques gobelins.

Ryota Suzuki est derrière la chorégraphie des affrontements et son expérience sur Devil May Cry 5 se ressent particulièrement lors d’un affrontement qui aurait eu totalement sa place dans les aventures de Dante et Nero. Mais même ceux confrontant Clive à des ennemis de même taille déploient une chorégraphie fluide et harmonieuse que ce soit en pleine partie ou durant les cinématiques.

Sans spoiler, mais l’intrigue elle-même a des airs de Final Fantasy V, soulignant bien que Final Fantasy XVI ne s’éloigne pas tant que cela de ses prédecesseurs.

Un gameplay nerveux et accessible

En début d’année, Square Enix avait sorti Forspoken qui se promettait d’être la vitrine technique de la Playstation 5. Malgré une qualité en deçà des attentes, l’opus déployait une belle technique pour les effets de magie. Je pense que Final Fantasy XVI remplit toutes les promesses de Forspoken, et bien mieux que ce dernier. La magie s’exprime avec de vives effets sans être agressifs et, surtout, chaque élément s’aborde différemment. Clive va pouvoir user de certaines capacités liés aux Primordiaux comme user du feu, congeler ses ennemis, déchainer une tornade…

Mais, surtout, il va pouvoir les combiner. Clive ne peut user que de trois types de magie et l’on passe de l’un à l’autre via L2. Chaque type de magie a deux sorts associés. Il en existe plus, mais vous devez procéder à des choix. Dès qu’une magie est maîtrisée, elle peut être associée à n’importe quel type. Vous avez maîtrisé la tornade de Garuda : vous pouvez la combiner à Phénix. A cela s’ajoute que chaque Primordial possède une capacité qui lui est propre, se déclenchant avec rond. Pour Garuda, ce sera une serre qui permet de saisir un ennemi assommé et de le mettre à terre. Pour d’autres, ce sera une esquive rapide, par exemple.

Si jamais vous avez peur de vous perdre dans tout cela, Square Enix a songé à l’accessibilité. Des objets sont présents dans votre inventaire et permettent de faciliter la progression. Un anneau permet de visualiser plus nettement les moments d’esquive. Un QTE apparaît pour vous permettre d’esquiver l’attaque ennemie, et ce quel que soit le combat. Un autre anneau, lui, commande automatiquement Torgal, le chien-loup qui vous accompagne. Ainsi vous n’aurez pas à vous soucier et pourrez utiliser les raccourcis non plus pour lui donner des ordres, mais simplement vous soigner. D’autres objets permettent d’exécuter une esquive automatiquement et que Clive se soigne de lui-même.

Si Clive est parfois accompagné, vos compagnons se gèrent tous seuls et peuvent parfois vous soigner. Néanmoins, ne vous reposez pas sur eux et concentrez-vous sur votre avatar. Même en ayant accompli le jeu en mode Action (ce qui revient à ne pas utiliser les accessoires d’accessibilité), aucun de mes compagnons n’est jamais tombé en combat. C’est déroutant de faire cavalier seul, mais cela s’accorde avec le style du jeu. Et je préfère cela à une gestion de l’équipe brouillonne comme c’était le cas dans Final Fantasy XII.

La difficulté du titre réside surtout dans les boss qui sont, comme on dit dans le jargon, de vrais sacs à PV. Les combats vont ainsi parfois durer (prévoyez un peu de temps) et demander de les vaincre à l’usure. L’usage de multiples sorts et de votre épée ne sera jamais de trop. Ne lésinez pas non plus sur les soins. Une erreur peut être fatale contre certains adversaires. Mais pour pallier à la santé phénoménale de vos ennemis, ces derniers sont soumis à une jauge de volonté. Une fois brisée, l’ennemi est sonné et vous pouvez vous en prendre directement à ses points de vie. C’est l’occasion parfaite pour déployer vos compétences les plus violentes.

Je parle accessibilité en terme de facilité via le gameplay, mais Square Enix a aussi ouvert son jeu à un plus large public. S’il existe toujours les classiques affichages de sous-titres (avec changement de taille de police, fond, etc), le jeu peut aussi représenter la provenance d’un son, via des vagues sur l’écran. Un élément de plus dans l’accessibilité qui fait plaisir.

RPG oblige, Clive dispose d’un niveau qui va s’améliorer à force de cumuler de l’expérience mais aussi de l’équipement à mettre à jour régulièrement. Inutile de dépenser en boutique : le mieux reste de forger les meilleurs équipements au sein du Repaire. Accomplir les actions annexes vous récompensera davantage que n’importe quelle exploration sur la carte. Abandonnant l’open world, Final Fantasy XVI propose une carte par royaume avec de multiples points de téléportation. Je préfère largement ce choix à celui du vaste (mais vide) univers de Forspoken.

Aparté sur les trophées

Le platine va réclamer du temps mais sans être d’une absurdité sans nom. En plus d’accomplir l’histoire, il faudra se pencher sur l’ensemble des quêtes annexes. Aucune ne présente de réelle difficulté et chacune permet d’en apprendre plus sur les occupant(e)s du Repaire avec quelques belles surprises juste avant le combat final. Les cibles d’élite pourront être difficiles à aborder (surtout les rang S) mais une fois plusieurs magies à votre disposition, et un bon niveau, cela se fait tout seul.

Il en est de même pour les épreuves de Chronos. Disséminés sur la carte, ces lieux d’épreuve se découpent en trois niveaux composés de trois vagues d’ennemis, et un ultime niveau avec un boss. Vous avez un temps limité à chaque fois et regagnez de précieuses secondes en réussissant des défis (exécuter certaines techniques, par exemple). Surtout votre magie est choisie par le lieu de l’épreuve et vous devez réussir chaque niveau avec ce que l’on vous accorde. Ces épreuves permettent aussi de mieux comprendre chaque type de magie et de découvrir de nouveaux combos.

En plus d’exécuter toutes les activités, d’autres trophées reposent sur justement des combinaisons de magie. Certaines seront sûrement menées en même temps que les épreuves de Chronos. Pour d’autres, il suffit juste de se concentrer sur l’action à accomplir et ce sera réussi au bout de quelques essais. Dans le pire des cas, il faudra améliorer ou acquérir de nouvelles magies via l’arbre à compétences. Qu’il faudra maîtriser dans son intégralité !

C’est là qu’intervient la nouvelle partie +. Etape obligatoire pour le platine puisqu’une nouvelle difficulté n’est accessible que par ce biais : la Fantaisie Finale. Le niveau de Clive peut y atteindre 100 et les ennemis sont plus puissants (niveau 43 dès le début). Certains gros ennemis apparaissent même plus tôt dans le jeu. Ce défi représente, pour Square, l’expérience dédiée aux joueurs chevronnés. Dans ce mode, j’ai vaincu le premier Primordial et je pense qu’il reste accessible si vous avez accompli tout ce qui était possible lors de votre première partie.

En résumé

Comme ses prédécesseurs, Final Fantasy XVI va susciter nombre de divisions alors qu’il montre la volonté de Square Enix de tenter de nouvelles approches au sein de la licence. Le jeu s’apprécie si on arrive à ôter toute idée déjà préconçue de ce qu’on attend de lui. Si l’écriture pâtit sur certains personnages et quelques scènes convenues, il arrive à rendre l’intrigue prenante avec un final surprenant. Le gameplay se veut aussi accessible que complet avec de multiples combinaisons possibles en termes de magie. Final Fantasy XVI a réussi là où Forspoken s’est fourvoyé que ce soit en terme de vitrine technique ou d’écriture.


5 commentaires sur “[Avis] – Final Fantasy XVI

Ajouter un commentaire

  1. Bon je laisse quand même un commentaire (pour le référencement ^^)… j’ai lu un petit peu mais je ne peux pas plus… Je veux découvrir par moi-même ce jeu ! Par contre, je trouve que 60h de jeu avec quêtes en plus de l’histoire, c’est court !

    Aimé par 1 personne

    1. Je comprends pour la découverte ! Je me suis rien regardé non plus avant, hormis les 2-3 trailers qui poppaient lorsque je suivais des soirées comme le showcase Playstation. 60h ce serait court pour un JRPG. Là on est plus dans un action-rpg à la Kingdom Hearts et plus, au vu de la narration, ça aurait sûrement tirer sur la corde.

      Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer